Mon week end au Brésil !

Ce week-end, le motoclub de Pointe Noire était invité par le gouverneur de Cabinda à participer à une course de motocross organisée chez lui.

            Pour l’histoire, le Cabinda est une enclave Angolaise située entre le Congo et la République Démocratique du Congo. C’est aussi, comme l’Angola une ancienne colonie portugaise, ce qui change énormément de choses. Tout d’abord la langue, le portugais, puis la culture à mi chemin entre l’Afrique et le Brésil, et le métissage de la population puisque les Portugais ont été charmés pas les beautés africaines et ont colonisé par le sang comme ont dit…

Nous voila donc, après quelques heures de trajet et de formalités douanière, dans un pays radicalement différent à quelques centaines de kilomètre de Pointe-Noire. Le terrain de moto créé pour l’occasion n’est pas à la hauteur d’une course internationale, mais le gouverneur a fait venir 2 pilotes du Brésil et un pilote portugais. Pour ma part je ne prendrai pas le départ de la course à cause d’une grosse chute à l’entraînement.

La course terminée, nous avons tout de même placé un pilote du club sur la 3^ème marche du Podium. Exploit quand on sait le fair-play des cabindais ! Sur la ligne de départ il se donné des consignes pour faire chuter nos meilleurs pilotes… La Prime de 5000$ ne sera pas remise car elle a « disparu », sûrement dans les poches d’un officiel qui passait par là. Nous ne sommes pas surpris.

Le soir nous logeons dans dans un camp construit par des société chinoise destinée au sportifs de passage. Nous avons malgré tout passé un peu de temps en ville pour découvrir la nuit cabindaise. Les  boites sont belles, propres et la musique entraînante, nous sommes au brésil ! Samba éléctro, Rumba collé serré, l’ambiance est terrible mais à 4h00, la fatigue se fait sentir. Retour au camp.

Le lendemain, passage a Landana, la ville côtière que nous avons traversé la veille ou a poussé un terrain il y a 2 jours. Quelque uns descendent leurs moto des pick-up et s’amusent sous le regards des dizaines d’enfants venu voir le spectacle. La frontière ferme à 18h00, il est l’heure de rentrer sous peine de passer une nuit de plus à l’étranger…